Un petit retour en arrière : cet été les attentats de juillet avaient marqués les Londoniens : 7 Britanniques sur 10 étaient alors favorables à la prolongation des gardes à vue dans les affaires de terrorisme. Cette disposition restait cependant controversée dans l'ensemble des dispositions anti-terroristes que gouvernement a échoué à faire adopter.
Les défenseurs des droits de l'homme s'inquiétaient des conditions de détention et des conséquences que ces conditions pourraient avoir sur la fiabilité des enquêtes.

Pour Michael Mansfield, spécialiste en droits civiques, "lorsque vous êtes prisonnier dans un centre de haute sécurité comme celui de Belmarch, il est prouvé que les conditions de détention conduisent à une détérioration de votre santé physique et mentale. Dans ces circonstances, on risque d'en revenir à de faux aveux". Londres : que prevoyait la loi antiterroriste de Blair ?

Autrement dit il y avait là un risque fort d'atteinte à l'intégrité humaine des "suspects" au pays de l'habeus corpus. Reste que The Prevention of Terrorism Bill, votée le 11 mars 2005, autorise le ministre de l’Intérieur à prendre des mesures de contrôle pouvant conduire aux arrêts domiciliaires d’une personne, lorsqu’il « a des raisons fondées de soupçonner qu’un individu est ou a été impliqué dans une action liée au terrorisme » Grande Bretagne La fin de l’habeas corpus