Des chimistes de l'Université d'Édimbourg en Écosse ont déclaré la semaine dernière avoir réussi à créer des molécules capables de déplacer des objets guère plus volumineux qu'un atome. Cela constitue une avancée de taille dans le progrès de la technologie de la manipulation de matériaux à une échelle des plus réduites. (...) Cette réalisation, disent les chercheurs, équivaut au travail que fournirait une machine conventionnelle pour soulever un objet d'une hauteur équivalente à deux fois la taille de l'immeuble le plus élevé de la planète.

Je fais sans doute un raccourci...mais vivement bientôt le moteur nano-tech...Blague mise à part, ce qui est étonnant dans cette manière de rapporter l'actualité des découvertes scientifiques, c'est l'emphase, la manière de faire d'une "goutelette infime" une montagne.

«Bien que la compréhension que nous avons de la fabrication et de la maîtrise de machines moléculaires soit toujours embryonnaire, la science à l'échelle nanométrique pourrait éventuellement avoir un impact bénéfique sur la qualité de vie de l'humain, dont l'envergure serait comparable à l'avènement de l'électricité, du moteur à vapeur, du transistor et d'Internet», a déclaré le professeur David Leigh à l'occasion d'une conférence scientifique.

Il faut de l'emphase et de la démesure pour donner du poids à cette réalité du nano qui nous échappe dans l'infiniment petit. Puisque le nano est plus que microscopique au risque de passer innaperçu, il faut frapper les imaginations pour produire la croyance nécessaire au moteur de la recherche.